Le maquillage je n'en ai plus mis depuis l'année où j'ai déménagé au Mans, puis tellement déménagé qu'à force les affaires se soient perdues, et que j'ai su définitivement m'en défaire
(ce n'était pas trop mon truc à la base déjà, je me souviens même qu'une "amie" me maquillait au lycée quand elle en avait envie... qu'au collège je m'habillais comme un garçon manqué car je n'aimais vraiment pas cette idée de "look" kifékçadéchiiiiiiiiir!).
Alors oui, parfois selon les occasions, pour des entretiens ou des concerts en tant qu'artiste en salle de concert, c'est plus "élégant", ça a "le don"(?) de valoriser l'apparence. Mais même avec de tels prétextes je suis devenue celle qui ne fera pas le moindre effort pour changer sa garde-robe suite à des soucis de santé, de ne pas dépenser pour des froufrous juste pour faire bô, ni à passer du temps devant la glace chaque matin. Je fais seulement le strict minimum, pour rester "correct" devant les autres par respect, et donc pas de quoi à se sentir rabaissée devant leur regard parce que "pas fashion".
De même qu'on soit tous égaux, qu'on a donc tous le droit d'être respecté... d'une, c'est la base de la vie en société (qui fait bien défaut aujourd'hui!), que de deux c'est complètement immoral de ne se focaliser que sur l'apparence.
Poursuivre ensuite dans cette histoire d'appréciation de l'autre, et notamment en parlant de couple... c'est normalement ne pas aimer pour le physique, mais bien pour la "beauté intérieure",
de ce que la personne est vraiment dans son fond, qu'elle soit "forte" ou qu'elle soit atteinte d'une maladie incurable ou tout autre état d'apparence "contraignante".
Puis... Comme toute chose qui doit se contenter d'un juste milieu, en parlant de narcissime... je plussoie Anthony pour le fait qu'il peut être utile pour sa propre réussite, ce que j'appèle moi l'accomplissement personnel. Par contre, il ne doit pas tendre vers l'excès et ainsi ne privilégier que son "amour-propre"...
Qu'est-ce que je fais quand je compose... je communique mon moi intérieur aux autres, mais je m'ouvre aussi spirituellement à une autre dimension (l'univers, sans doute). Je ne vois que du bonheur en faisant cela, c'est un état second assez difficile à décrire...
Quand des personnes vous complimentent objectivement, ils ne complimentent pas votre talent directement, mais le fond de vous-même, car ils peuvent ressentir ce même bonheur communiqué, cette même sensation que le compositeur a lui quand il compose qu'ils ressentent eux en tant qu'auditeurs, car touchés.
Quelqu'un qui donne un sens, de l'amour dans tout ce qu'il fait, peu importerait aussi la profession... peu importerait la compétence, sous un autre angle.
Etre artiste est peut-être un des plus beaux cadeaux, par cette infinité qui s'offre à lui et qui permette de créer renouvellement.
Mais ce serait contredire Giro d'autre part, disant par le Taoïsme que tout le monde peut y avoir accès, à cette plénitude; seulement à condition de s'être fixé un objectif (une vocation?), et de s'en donner véritablement les moyens.
Une personne ouverte est celle capable de conseiller les autres, mais aussi d'en apprendre de l'autre... ce que Giro a dit, plus ou moins. Il y a donc ces capacités à écouter puis de savoir rester objectif de recquis...
Tout n'est que réciprocité. Le narcissisme de soi, hormis pour sa propre réussite, fait que l'on s'enferme et ne permet effectivement plus d'évoluer.
Désolée de reparler de moi pour le coup... quand je parle de situations difficiles que j'ai rencontrées par le passé, que ce soit au niveau de la santé ou simplement m'être retrouvée sans toit en début d'année. Ce sont ces moments-là qui vous font prendre conscience que seule sa survie compte bien plus que tout le reste.
En parlant de ça je parle de ceux qui sont complexés, ou bien de ne plus pouvoir vivre le jour où il n'y aura plus toute cette technologie trop bien qui permet de savoir où on est avec le GPS, par exemple. On en a perdu notre rapport avec la nature, puis craintif devant le regard des autres. C'est comme s'attacher au matériel... seul bien pour la création et communiquer son oeuvre, mais sinon ? Je me contente de peu quant à moi, seulement le nécessaire pour pouvoir vivre au quotidien...
C'est aussi savoir faire des sacrifices, comme de vouloir son indépendance, se soustraire à faire quelque chose qui par priorité nous passionne moins, juste pour sa survie. Mais le côté négatif est de ne pas se faire assez confiance en son domaine de prédilection alors que je pourrai très bien avancer dans ce domaine-là également, quant à moi...
Il y aurait encore de quoi débattre là-dessus...
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On remarquera toujours que dans deux arguments qui s'opposent (le favorable et défavorable), il y en a encore deux autres dans chacun d'eux, et ainsi de suite; ce pourquoi il est toujours difficile de formuler précisément puis d'avoir à faire la part des choses, tellement les possibilités sont nombreuses.
Tout n'est que choix, au final... le premier et plus important chapitre de philo, c'est la liberté, d'où découle le choix.
On a le choix de s'améliorer, ou pas, en faisant ce qui nous semble le mieux, de toutes les façons...
Mais en tous les cas, l'avis de l'autre n'est jamais à renier. Jamais. Que ce soit pour votre évolution ou la sienne en le considérant présent et libre tout autant que vous.~
Je n'aurai pas forcément apporté grand chose au débat moi non plus, étant la grande spécialiste du HS et autres tartines, mais j'aurai donné au moins donné mon point de vue... ^^"!